Les Brestois défient le Sparta Prague ce mercredi en Ligue des Champions. Mal embarqués dans la compétition, au bord de la crise en championnat, les Tchèques tiennent bon et voient arriver le bizuth brestois qui croque à pleine dents dans la compétition et pourrait quasiment valider sa place pour les barrages du prochain tour ce mercredi soir en s’imposant.
Comme pour être sur d’avoir les mêmes repères, Brest n’a pas encore gagné sa rencontre précédant son match de Ligue des Champions. Si le SB29 compte dix ou huit unités ce mercredi, Eric Roy aura vite fait d’oublier les trois points envolés contre Nice.
Cependant, il y a un piège dans lequel Brest doit tomber, c’est celui de se prendre pour un autre. De partout, les compliments ont alourdi les épaules finistériennes, il ne faudrait pas pourtant que les joueurs d’Eric Roy se prennent un seul instant pour les favoris de cette confrontation.
Le Sparta Prague est présent en Coupe d’Europe depuis 1964 et a joué 64 rencontres dont 30 de Ligue des Champions. Comprenez bien que le Stade Brestois qui a découvert l’Europe il y a deux mois ne peut pas rivaliser sur le plan historique.
L’histoire se respecte et le Stade Brestois doit tout de même croire en ses qualités et jouer son football sur le terrain Avec sept unités, Brest a sans doute déjà réussi sa campagne européenne comme l’explique Eric Roy mais il ne faut pas pour autant s’ôter de l’esprit qu’un voyage victorieux en Tchéquie serait synonyme de quasi qualification pour les barrages vers les 8èmes de finale.
Le petit coup dur pour préparer cette rencontre c’est qu’Abdallah Sima, touché aux ischio-jambiers depuis le premier match contre Surm Graz, est forfait. Le coach brestois veut le faire revenir à 100% et pas emprunté comme il l’avait pu être face au Bayer Leverkusen. Il reste à Brest pour poursuivre son protocole mais cette saison, le SB29 a plus que du banc et les solutions ne manquent pas. A commencer par l’option la plus logique : Mama Baldé mais Eric Roy peut aussi privilégier le côté déroutant de Salah ou alors sortir du frigo Pereira Lage qui n’a plus joué depuis plusieurs rencontres. Romain Faivre ou Kamory Doumbia peuvent aussi postuler mais un changement de système serait nécessaire.
Nécessaire ou contraint ? Pierre Lees-Melou s’est entraîné cette semaine. Il postule mais alors qu’il reprend depuis trois semaines après sa fracture du péroné, Eric Roy pourrait être amené à le laisser au repos, ce qui pourrait aussi expliquer la non entrée en jeu de Fernandes face à Nice.
Pour le Sparta Prague, les soucis sont bien plus nombreux. Après un revers qui l’éloigne encore plus de la tête de son championnat face au Banik Ostrava, que Brest connaît bien car c’est de là que venaient Mario Licka et Tomas Micola en 2010, les Praguois sont dans une bien mauvaise passe. Pour ne rien arranger, le Sparta Prague est privé de ses trois meilleurs éléments : les milieux offensifs excentrés Lukáš Haraslín et le Veljko Birmančević, Le latéral droit Angelo Preciado manque aussi à l’appel tout comme le capitaine Filip Panák.
Lars Friis, le coach, est assis sur un vestiaire au bord de l’explosion car, en plus, des résultats, des conflits sont apparus entre joueurs.
En plus de Preciado, Birmancevic, Haraslin, Krasniqi (blessés) et de Zeleny (malade) un doute subsiste sur la participation de Sorensen.
Cependant, cette équipe est habituée aux joutes européennes même si elle a moins fréquenté la Ligue des Champions ces dernières années. Elle reste le favori naturel même si certains poussent à faire des joueurs d’Eric Roy les plus attendus. C’est justement le piège pour Brest, il faut continuer à surprendre et surtout, rester Brest, pour faire du Brest.
Ce mercredi à 21h au Letná Stadion
Arbitre : Mykola Balakin (Ukraine)
SPARTA PRAGUE : Vindahl – Vitik, Panak (cap), Sorensen – Wiesner, Solbakken, Kairinen, Rynes – Laci, Olatunji, Danek. Entraîneur : Lars Friis.
Remplaçants : Surovcik (g), Vorel (g), Cobbaut, Ross, Suchomel, Pavelka, Sadilek, Pesek, Rrahmani, Tuci
BREST : Bizot – Lala, Chardonnet (cap), S.Coulibaly, Haïdara – Mah Camara, Lees-Melou, Magnetti – Del Castillo, Ajorque, M.Baldé. Entraîneur : Éric Roy.
Remplaçants : Coudert (g), Jauny (g), Amavi, Le Cardinal, A.N’Diaye, K.Doumbia, Faivre, E.Fernandes, J.Martin, Pereira Lage, Camblan, I.Salah.
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