Ce PSG qui défend et attaque ensemble, en équipe, c’est quelque chose d’inédit et si Luis Enrique arrive à maintenir cet état d’esprit, les Parisiens risquent de tordre un bon nombres d’équipes tout au long de la saison. Ce soir au Parc des Princes, Brest, a tenu et fait mieux que ça en première mi-temps en menant au score. Malheureusement, en deux minutes de relâchement en fin de seconde période, le SB29 a cédé (3-1).
Comme Eric Roy l’avait indiqué, Brest n’a pas affronté le PSG en victime expiatoire. Toniques d’entrée, les Brestois ont mis le PSG sur le reculoir avant que celui-ci ne mette le turbo. Marco Bizot se met en chauffe sur une première tentative de Nuno Mendes qui avait été parfaitement servi par Barcola. Le portier brestois fermant parfaitement près de son poteau (7e).
Le gardien des Ti Zefs doit ensuite s’employer pour s’interposer sur une frappe enroulée de Joao Neves (13e) et puis il y a ce gros soulagement quand, bien trouvé par Nuno Mendes, Asensio loupe totalement sa frappe alors qu’il était seul face au but (15e).
Petit à petit, les joueurs d’Eric Roy s’extirpent de l’étau parisien avec de belles sorties de balle et alors qu’il y avait déjà eu une alerte auparavant, Nuno Mendes se rend coupable d’un tirage de maillot assez grossier sur Ajorque et offre un penalty au SB29 (27e).
Del Castillo prend le ballon tendu par son capitaine et prend tranquillement Donnarumma à contre-pied (29e). Un peu désarçonné, le PSG se remet en route avec un centre puissant qu’Hakimi qu’Asensio reprend en taclant mais il tombe sur un magistral Bizot (36e).
Juste avant la pause, Paris est récompensé de ses occasions par un but, de la tête, de Dembélé sur un centre au second poteau d’Asensio (42e)
En seconde période, avec un Dembélé toujours aussi étincelant, alors que Brest n’arrive plus à sortir, le PSG lui, ne parvient plus à réussir sa dernière passe et n’inquiète plus vraiment Bizot jusqu’à cette frappe splendide de Ruiz qui surprend tout le monde (73e).
Dans la foulée, une mauvaise relance de Chardonnet est exploitée par les Parisiens. Kolo Muani est servi à l’entrée de la surface mais Le Cardinal se jette et contre avec son pied d’appui, mais, malheureusement, le ballon revient sur Dembélé qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets (74e).
Le match est plié car les choses ont changé avec la double sortie d’Ajorque et Del Castillo (68e). Si Baldé a pris la place naturellement d’Ajorque les nouveaux positionnements de Doumbia et Pereira Lage, ont soit fait perdre pied à l’équipe, où les joueurs ont mal appliqué les consignes de leur coach mais le fait est que la cohérence s’est lézardée à ce moment-là.
Cependant, les Brestois sont loin d’avoir fait une mauvaise prestation. A l’heure actuelle, il est d’ailleurs difficile de penser qu’une équipe de L1 puisse prendre autre chose qu’un bouillon contre ce PSG-là. Le Stade Brestois a tenu la marée grâce à un grand Bizot mais ne pouvait pas faire beaucoup mieux compte tenu de l’arrivée tardive des dernières recrues et des repères qu’il faut encore créer même si Edimilson Fernandes a déjà montré des qualités évidentes dans l’entrejeu.
A la sortie de la rencontre, Luis Enrique, a encore tressé des louanges au Stade Brestois : » C’était vraiment un match de niveau Ligue des Champions comme on en avait parlé avant le match. Brest est une bonne équipe, elle est forte collectivement et a de bonnes individualités, et je dis bravo à Eric Roy, car c’était vraiment dur. La saison dernière aussi, c’était toujours difficile de jouer Brest donc c’est vraiment agréable de les battre. »
Il faut désormais se remettre au travail et se concentrer désormais à 100% sur la Ligue des Champions et la réception (au Roudourou) de Sturm Graz jeudi.
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