« L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. » Le Stade Brestois a fini sa Ligue des Champions sur une déroute 7-0 contre un PSG déjà trop fort quand on l’affronte au complet, alors ce SB29 remanié n’avait aucune chance. C’est le point final d’une épopée fabuleuse.
Avec ses titulaires au (presque) complet, face à ce PSG, Brest avait perdu 3-0, il y a une forme de logique à en prendre encore plus avec une composition remaniée amputée de Bizot, Lala, Camara, Magnetti et Ajorque. Le coach brestois a-t-il décidé de faire tourner ou les événements ont fait qu’il a décidé de le faire ? Malade, Lala n’a pas fait le déplacement et Ajorque est resté sur le banc à cause d’un lumbago ce qui a naturellement largement affaibli la formation finistérienne.
Les Ti Zefs ont pourtant eu la première occasion dangereuse mais Marquinhos a renvoyé la tentative de Pereira Lage sur sa ligne alors que Donnarumma était battu. Paris a rejoint les vestiaires à la pause avec un score favorable de 2-0.
Derrière, le SB29 a tenté de refaire son retard et encore touché le poteau sur une jolie frappe de Lees-Melou juste avant l’heure de jeu. Le quatrième, sur les deux matchs. Une poignée de secondes plus tard, Vitinha a marqué le 3-0 et les joueurs d’Eric Roy ont lâché la rampe à ce moment-là en encaissant trois buts en dix minutes.
C’en était trop, une réaction d’orgueil a tout de même eu lieu après le sixième but de Ramos avec Sima qui a sauvé l’honneur mais le but a été refusé pour hors-jeu d’un rien alors que le premier de Barcola, lui, avait été accordé d’un rien. Non, franchement, Brest n’avait aucune chance ce soir contre un PSG beaucoup trop fort, qui en plus, a tout eu pour lui. Le septième et dernier but de Mayulu est de trop comme plusieurs des réalisations parisiennes de la soirée quasiment offertes mais on ne peut pas en vouloir aux Brestois d’avoir lâché le dernier soir d’une incroyable aventure européenne.
Cette gifle, on la prédisait à chaque journée aux Ti Zefs qui auront finalement joué dix rencontres de Ligue des Champions et chutent ce soir en même temps que Manchester City et la Juventus alors que 18 clubs ont été devancés par le bizuth brestois dans la première phase de groupe unique et que douze d’entre eux sont éliminés depuis déjà trois semaines.
Ce revers, même s’il est douloureux ce soir, ne restera qu’une anecdote face à cette incroyable aventure qui a permis à l’Europe de savoir qu’au bout du Finistère, il y avait une équipe de football qui a su renverser des montagnes pour se hisser parmi les plus grands dans une compétition démesurée pour elle. Brest y a été grand et espérons que le club en sorte grandi et avec plein d’idées pour les années à venir.
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