Les Lyonnais se frottent les mains à la lecture des résultats du début du week-end. Avec les défaites de Lens, Reims et Rennes, ils peuvent se lancer vers la conquête de la 6eme place. Pour Brest, c’est la possibilité d’élaguer la concurrence et de se concentrer sur un top 5 tout en mettant un coup au moral des Monégasques et des Lillois au repos forcé ce week-end.
Il y a des défaites qui laissent présager de belles choses, plus rare est la victoire qui vous laisse une impression de défaite en championnat. C’est ce qui est arrivé à Brest face à Metz. Après une heure de haute volée, les joueurs d’Eric Roy ont galvaudé les vingt dernières minutes et ont permis aux Lorrains de se relancer par l’intermédiaire de l’excellent Mikautadze.
Au final c’est un succès (4-3) qui a conduit les Finistériens à ne pas fêter leur victoire avec le cri de guerre traditionnel dans les vestiaires. Est-ce un bienfait de prendre une petite gifle sans en avoir la conséquence comptable ? C’est peut-être ce que pense Eric Roy. Reste à voir quelle va être la réaction du coach finistérien au moment de valider son onze de départ à Lyon.
Privé de Lala et Martin, suspendus, on l’imagine mal reconduire le même système que face à Metz avec l’Olympique Lyonnais qui présentera un milieu solide avec Matic, Caqueret et Mangala, surtout en l’absence de Jonas Martin. Sans faire injure au FC Metz, c’est tout de même d’un calibre supérieur et surtout, alors que Metz ne s’appuyait que sur de la transition rapide, les dangers sont variés avec le Lyon de Pierre Sage entre l’inamovible (et miraculeusement non exclu à Nantes) Lacazette, les flèches Nuamah et Mangala ou la vista de Cherki voire Benrahma, il y a de quoi faire.
L’autre problème du système à deux attaquants, c’est que Brest se trouve trop démuni en cours de rencontre pour peser offensivement. Avec aucun attaquant axial sur le banc, le technicien se prive d’une force de frappe à envoyer sur le terrain pour la dernière demi-heure, surtout, en cas de scénario défavorable.
Les entrées de Camara et Magnetti ayant été tellement décevantes dimanche dernier contre Metz que l’on peut imaginer le coach brestois vouloir relancer le duo dans leur configuration préférée dans le 4-3-3 avec Lees-Melou en pointe basse, histoire de prendre leur revanche. Sur le côté droit, Kenny Lala, qui n’a manqué aucun match, est suspendu. Une absence très pénalisante qui devra être comblée certainement par Le Cardinal.
Face à l’équipe avec laquelle il partage le meilleur total de points du championnat en 2024, le Stade Brestois peut se rapprocher encore plus d’une qualification historique en Coupe d’Europe. Un succès scellerait quasiment la participation en Ligue Europa, en attendant peut-être mieux.
Pour l’OL, le challenge est de revenir à deux points de Lens, en dépassant Rennes et Reims avec comme contrainte pour Pierre Sage, de faire sans Caleta-Car, suspendu. C’est donc Mata qui devrait rejoindre O’Brien dans l’axe de la défense rhodanienne.
Ce dimanche à 20h45 au Groupama Stadium
Arbitre. Mathieu Vernice
LYON. Lopes – Maitland Niles, Mata, O Brien, Tagliafico – Mangala, Matic, Caqueret – Cherki, Lacazette (cap), Benrahma.
Remplaçants : Perri (g), Adryelson, Kumbedi, Lovren, Henrique, Tolisso, Baldé, Lepenant, Fofana, Nuamah, Orban.
BREST. Bizot – Le Cardinal, Chardonnet (cap), Brassier, Locko – Magnetti, Lees-Melou, Mah.Camara – Del Castillo, Satriano, Pereira Lage. Entraîneur : Éric Roy.
Remplaçants : Coudert (g), Amavi, Cartillier, Zogbé, K.Doumbia, Lebeau, B.Brahimi, Le Douaron, Mounié.
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