13e victoire, 13eme match sans défaite, une seconde place renforcée, le Stade Brestois s’est imposé sur la plus petite des marges face au Havre (1-0) sur un but de Lees-Melou. Les joueurs d’Eric Roy auront gâché beaucoup de ballons de break mais ont su tenir un nouvelle rencontre sans prendre de but (la 12eme de la saison).
Ce fut un match crispant, un match poussif, maladroit parfois mais les Finistériens n’ont jamais baissé les bras. Le schéma en 5-4-1 surprise qu’avait préparé Luka Elsner, avait mis en difficulté Eric Roy et ses joueurs qui ont eu du mal à percer ce coffre-fort normand qui était capable de jaillir vite comme comme cette frappe d’Opéri après une ouverture de Kechta (30e).
Cependant, quand ça va un peu moins bien à Brest, il y a des individualités et si Del Castillo était un peu en-dedans, Pierre Lees-Melou, lui, plane toujours. La relance de Desmas vers Lloris est prise dans le pressing brestois : Del Castillo parvient à trouver Pereira Lage. L’excentré brestois parvient à servir en retrait à Lees-Melou qui reprend directement et ne laisse aucune chance à l’ancien portier du SB29 (34e).
La faille a été trouvée et Brest fait tranquillement défiler le chronomètre jusqu’à la pause. Durant celle-ci, Luka Elsner doit changer ses plans et sort son défenseur Salmier pour un offensif, Casimir (46e).
Sur le terrain, les Normands restent dans une configuration toujours très fournie au milieu mais doivent désormais sortir. Chose attendue par les Finistériens.
Les Ti Zefs ont plus d’espace mais sont maladroits cet après-midi : Magnetti déborde bien côté droit, Satriano fait le boulot et emmène la défense avec son appel, Camara est servi en retrait mais sa reprise est captée sans souci par Desmas alors que le portier normand était en très mauvaise posture (51e).
Ca fait une grosse balle de break manquée et ça ne sera pas la seule. Alors que El-Hajjam a sollicité Bizot sur une frappe (53e) et Ayew a fait passer un frisson avec une frappe trop croisée (67e), Pereira Lage, lui gâche un superbe coup-franc qu’il avait obtenu sur la ligne de la surface de réparation (56e).
C’est ensuite autour de Doumbia qui tente un extérieur du pied trop facilement lu par Kechta alors que Del Castillo attendait le ballon, seul au second poteau (73e).
Les Hacmen peinent à s’approcher des buts bretons avec Sabbi qui envoie une grosse frappe juste à côté (75e). Peu de temps après, Satriano se démène sur le côté gauche et offre le ballon sur plateau à Jonas Martin qui dévisse sa frappe (78e). Quel gâchis décidément !
Heureusement, Brest n’aura pas à regretter ces breaks manqués car les Havrais sont assez inoffensifs à l’image de Bayo qui a eu aussi le malheur de tomber sur un Brendan Chardonnet monstrueux qui n’a rien laissé passer dans une défense qui confirme bien être la meilleure d’Europe en 2024 avec seulement trois buts encaissés (en compagnie d’Arsenal).
Ce genre de victoire contre un adversaire qui mérite surement mieux que son classement fait aussi partie du sel d’un parcours historique pour le club.
Gagner quand on est étincelant comme à Strasbourg et gagner quand on est plus dans le dur comme cet après-midi, c’est la force de ce groupe. Invaincus, avec King Eric et qui a fait encore de belles opérations ce week-end.
Brest a 4 points d’avance sur Monaco (nul contre le PSG), cinq sur Lille (vainqueur de Reims), 6 sur Nice, (défait par Toulouse) et 11 sur Rennes (défait par Lorient).
Aujourd’hui, Marseille, qui a gagné contre Clermont, est à égalité avec Lens, dix points derrière Brest.
Les Lensois peuvent être seuls 6eme en s’imposant ce soir à Lyon et revenir à sept longueurs des Finistériens alors que se profile un Lens – Brest qui s’annonce très chaud samedi prochain.
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