Le Stade Brestois a remporté un succès flatteur (2-4) à Toulouse, club qui n’a pas réussi à battre les Finistériens depuis douze ans et adversaire contre qui les Rouge et Blanc ont validé leur qualification en Ligue des Champions l’an passé. Le rêve d’Europe est toujours vivant mais il faudra plus de contenu pour exister contre les équipes du top 8.
Avec seulement 18 joueurs sur la feuille de match à cause de huit absents encore à déplorer, Eric Roy attendait une réponse de son groupe après le match manqué contre Reims (0-0). L’entame des débats n’a pas été pour rassurer le technicien brestois car Brest a essuyé des vagues toulousaines avec des lignes disloquées. Heureusement, les Toulousains sont très maladroits et ne parviennent pas à solliciter Bizot. Tout l’inverse, de Bourgault, qui, après un renvoi de la défense du Téfécé, contrôle de la poitrine à l’entrée de la surface de réparation et enchaîne avec un splendide reprise fouettée de l’extérieur du pied qui vient se ficher sous la barre de Restes (22e) !
Quatre minutes après, lancé par Doumbia, Pereira Lage sort du terrain côté gauche et rejaillit pour asséner un grand pont sur Cresswell qui termine dans son rétroviseur. Le milieu brestois vient ensuite aligner Restes pour signer le but du break au terme d’une action digne des plus belles heures de Mbappé (26e).
A la pause, le score est donc flatteur et logiquement, Brest s’attend à souffrir. C’est ce qui arrive avec un coup-franc repris par MacKenzie. N’Diaye repousse et c’est finalement Lala qui dégage sur sa ligne (49e). Finalement, le premier tir cadré toulousain arrive et Bizot se montre intraitable face à Gboho (58e).
Peu après l’heure de jeu, alors que Toulouse poussait à nouveau, Camara sert Ajorque de manière trop excentrée sur un contre. L’attaquant brestois tente une frappe croisée, elle est contrée. Doumbia récupère mais si Restes repousse la première tentative, il doit s’incliner sur la seconde (62e).
Cet avantage de trois buts ne fait pas long feu avec une frappe puissante de Sierro à l’entrée de la surface qui permet à Toulouse d’y croire à nouveau (65e). La défense brestoise se fait ensuite punir sur un coup-franc remisé par Cresswell. Il trouve King aux 6M, il n’est pas hors-jeu, couvert par Lala. Il permet aux Violets de revenir à une petite longueur (78e).
Alors que Brest essayait de faire défiler le plus rapidement possible le chronomètre au début des sept minutes d’arrêts de jeu, Pereira Lage part en contre, centre fort, Ajorque embarque un défenseur au premier poteau et c’est Camara qui vient terminer pour sceller le succès brestois 2-4 (90e) !
Le Stadium est vraiment un stade béni pour le Stade Brestois car la prestation de cet après-midi est extrêmement bien payée avec un milieu en énorme difficulté et des flancs ouverts à tous les vents. Les Toulousains peuvent légitimement nourrir des regrets alors qu’à Brest ce succès, certes nanti de deux bijoux, est un peu chapardé mais entretient la petite flamme pour aller chercher une place européenne.
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