Contre des Toulousains très (trop ?) vicieux et qui ont abusé des largesses de l’arbitrage pour casser le jeu de Brestois qui n’étaient pas dans un grand jour, les Finistériens ont su aller chercher avec le cœur, avec les tripes, ce point du nul qui a une saveur de victoire (1-1).
Il y a des matchs qu’on ne peut pas gagner parce qu’on est hors sujet et dépassé par un adversaire, ce fut surtout la première situation pour Brest cet après-midi à Le Blé.
Dans un premier temps, le Stade Brestois a été considérablement gêné par l’occupation du terrain des Toulousains mais c’est devenu totalement injouable à partir du moment où les Finistériens n’avaient pas le jus et manquaient leurs transmissions. C’est donc un mauvais jour qui s’est matérialisé par la grosse mésentente entre Lala et Bizot.
A l’approche de la demi-heure de jeu, le défenseur veut temporiser et permettre à Bizot de sortir mais les deux ne se comprennent pas et Casseres arrive à pousser le ballon pour Magri qui n’a plus qu’à conclure dans le but déserté (27e).
Celui qu’on voit le plus dans ce match, c’est Pierre Gaillouste et ce n’est pas vraiment une bonne chose tant le directeur du jeu ne remplit pas son rôle et, au lieu de laisser le jeu s’exprimer quand il le faut, il hache les rares périodes de football et fait preuve d’un laxisme assez déconcertant pour des Toulousains qui profitent de ces décisions étranges.
La seconde période est identique malgré l’entrée de Doumbia à la place de Camara (46e). La VAR ne vient même pas à la rescousse du SB29 malgré une faute de main assez nette de Genreau qui s’aide se son bras pour contrôler un ballon en pleine surface (57e). C’est ainsi, Brest va devoir puiser dans ses plus profondes ressources pour ne pas céder cet après-midi.
La pression brestoise s’accentue enfin dans les toutes dernières minutes avec les apports de Magnetti, Brahimi et Satriano. On entre dans les arrêts de jeu quand Kamory Doumbia décoche une frappe que dévie Lees-Melou du genou mais c’est la barre transversale qui sauve Toulouse (90e) !
Les joueurs d’Eric Roy étouffent enfin le téfécé. Après une percée de Brahimi stoppée de justesse (90+1), Magnetti tente sa chance à l’entrée de la surface, Restes repousse comme il peut plein axe. C’est alors que surgit Satriano, malgré la grosse faute de Nicolaisen, qui tente de déséquilibrer l’attaquant brestois en se cramponnant à son maillot, l’Uruguayen ne cille pas et se jette pour arracher le nul et débloquer son compteur personnel (90+3) !
Malgré près d’une minute de simagrées toulousaines et notamment de Nicolaisien, qui, une fois le but validé a tenté de simuler une faute du Brestois, l’arbitre ne donne pas plus d’arrêts de jeu pour des Finistériens qui voulaient aller chercher l’impossible mais il faut se contenter de cet unique point.
Ce n’est d’ailleurs pas un simple nul mais un symbole de caractère et d’abnégation. Les joueurs d’Eric Roy étaient moins bien aujourd’hui mais ils ont su aller chercher un partage des points qui maintient l’invincibilité de 5 matchs et celle à Francis Le Blé. Ca permet surtout d’engranger un nouveau point dans la course au maintien. Le compteur tourne est c’est bien là l’essentiel.
Laisser un commentaire