Le Stade Brestois restait sur trois revers consécutifs en Ligue 1, il était donc important de se relancer face à un adversaire direct pour le maintien. Les joueurs d’Eric Roy ont répondu présent et ont complètement dominé Strasbourg pour s’imposer (3-1).
L’importance de bien débuter ses matchs. On sent qu’Eric Roy et son staff ont martelé cette idée dans les têtes des Finistériens, surtout face à une jeune équipe strasbourgeoise habituée à démarrer pied-au-plancher ses rencontres.
Le message a été entendu avec une vraie pression d’entrée des Ti Zefs. Sur un corner de Pereira Lage c’est d’ailleurs la transversale qui sauve Petrovic suite à une tête de Chardonnet (7e).
Trois minutes après Guela Doué se rend coupable d’une main dans sa surface de réparation. Face à Faivre, il fait un mouvement très net du bras pour embarquer le ballon mais même s’il ne fait que toucher légèrement le ballon de l’extérieur de la main, le penalty est logique. Lala ne tremble pas et prend le portier strasbourgeoise à contre-pied pour ouvrir la marque (12e).
Après des tirs de Baldé et Faivre repoussés par Petrovic (16e, 29e), Mathias Pereira Lage réussit le deuxième but en tirant entre les jambes du portier alsacien. Cependant, le Brestois ne célèbre pas vraiment son but, et pour cause, il est très nettement hors-jeu et le but est logiquement refusé (36e).
Ce n’est cependant que partie remise pour le joueur brestois qui fête aujourd’hui ses 28 ans. Sur une montée de Le Cardinal assortie d’une belle ouverture de l’extérieur du pied, Mama Baldé s’efface intelligemment et laisse le champ libre à Pereira Lage pour décocher une belle frappe qui bat Petrovic (45+1). C’est le but du break et qu’est ce qu’il est bien amené.
Si le premier acte se termine bien, la seconde période, elle, démarre avec un coup dur car Edimilson Fernandes reste assis sur la pelouse de Le Blé et demande l’intervention des soigneurs. Il se plaint de la cheville et ne peut plus tenir sa place. Magnetti le remplace (51e).
Le temps que le changement se fasse, le jeu s’est poursuivi, et, à dix, Brest a obtenu un nouveau penalty. Sow est sanctionné pour avoir déséquilibré Haïdara, auteur d’une belle montée, mais on n’a pas compris où se situait la faute. Malgré ça, la VAR valide la décision de Romain Lissorgue. C’est donc Ajorque qui a le 3-0 au bout du pied mais son penalty est mal tiré, car trop lisible, ce qui permet à Petrovic de repousser sa tentative (52e).
Ce but regonfle un peu le moral des joueurs de Liam Rosenior face à des Pirates qui sont un peu entamés physiquement. Le poids de la Ligue des Champions et des absents se fait ressentir. Cependant, heureusement, Bizot n’est pas vraiment inquiété si ce n’est un tir de Santos capté en deux temps (77e).
Toutefois, le danger ne tarde pas à se matérialiser avec une tentative de Bakwa que le portier stadiste doit repousser du pied (78e) mais ce n’est que repousser l’échéance, car Il faut le talent de Nanasi pour trouver l’espace pour une remise parfaite dans la course d’Ouatarra qui se jette en frappant et trompe Bizot avec une frappe qui heurte le premier poteau puis presque le second (85e).
La situation se tend alors mais le SB29 resserre bien les rangs malgré la fatigue alors que l’arbitre annonce sept longues minutes d’arrêts de jeu. Les joueurs d’Eric Roy tentent alors de laisser filer le maximum le chronomètre avec de longues phases de possession.
Si elles sont inoffensives pour la plupart, sur l’une d’entre elles, Ajorque trouve Del Castillo sur le côté droit. Le 10 Brestoise crochète Sarr et enchaîne avec une frappe à ras-de-de-terre qu’Ajorque fait semblant d’intercepter ce qui surprend Petrovic qui reste sur ses appuis (90+2) !
La révolte strasbourgeoise est tuée dans l’œuf et Brest gère aisément les dernières minutes et peut enfin célébrer un succès en Ligue 1 à Francis Le Blé, chose qui n’était plus arrivée depuis la venue du Havre (2-0) le 6 octobre, lors de la 7ème journée !
Cette victoire était nécessaire pour prendre un peu d’air sur la zone rouge. Il reste un triptyque corsé à appréhender pour terminer l’année 2024 avec un déplacement à Lille, la réception du PSV Eindhoven en Ligue des Champions puis la réception de Nantes. Encore quelques efforts avant de savourer une courte, mais salvatrice, période de repos.
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