Les Strasbourgeois comme les Brestois n’ont pas effectué un grand match. Après une entame de match manquée, Brest a ouvert la marque, un peu heureusement. En seconde période, c’est l’inverse avec un SB29 dominateur qui a dilapidé le but du break et a vu les Alsaciens arracher le nul (1-1).
Contraint de modifier son onze de départ avec la suspension de Pierre Lees-Melou, Eric Roy avait décidé d’opérer d’autres changements avec les titularisations de Satriano, Doumbia, Martin, Le Cardinal et Le Douaron. C’était peut-être trop d’un coup pour des Finistériens qui ont semblé un peu perdus durant la première période.
Cette bonne entame alsacienne n’est, heureusement, pas matérialisée par de nombreuses actions. Bizot doit tout de même se montrer vigilant sur une tentative de Diarra qu’il capte en deux temps (20e) ainsi que sur une frappe de Mothiba repoussée du pied (29e).
Les Finistériens finissent mieux leur premier acte mais la précision manque malgré une belle frappe enroulée de Del Castillo (41e).
Ils finissent tellement bien ce premier acte qu’ils trouvent la faille. Suite à une montée de Le Cardinal, Doumbia sert Le Douaron qui enchaîne avec une frappe qui surprend Sels avec le ballon qui lui file entre les jambes (44e).
Après le repos, le match change et le contrôle est total pour les joueurs d’Eric Roy. Del Castillo s’amuse dans la surface et enchaîne deux crochets mais son service ne trouve pas Satriano (51e).
Dans les vingt dernière minutes, Pereira-Lage est proche de faire le même coup qu’à Montpellier mais il ne concrétise pas le bon service de Del Castillo en manquant complètement sa tête qui échoue juste à côté (73e).
Moïse Dion, lui, ne manque pas son entrée en jeu et déborde côté droit pour servir Emegha qui vient conclure de près au second poteau. Bizot a été abandonné par sa défense (80e).
C’est ensuite une attaque défense et Mounié (83e) et Camara (87e) font preuve de maladresse face au but strasbourgeois et laissent le collectif de Vieira repartir avec un nul qui semble tombé du ciel tant les Strasbourgeois semblaient avoir renoncé en seconde période.
C’est aussi une leçon à méditer pour le Stade Brestois qui s’est senti victorieux avant la fin de la rencontre et a dilapidé les occasions pour se mettre à l’abri. Un rappel que Brest ne peut se permettre de « ralentir » face à un adversaire, la marge est faible et il faut être à fond toute la rencontre.
Eric Roy voulait montrer que son groupe ne souffrait pas des absences, le pari est (en partie) manqué mais ça reste un point de pris. La machine tourne toujours.
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