Habitué aux débuts de matchs totalement manqués, on n’a pas été surpris de voir Angers ouvrir rapidement la marque contre Brest. Ce qui a été plus surprenant, c’est l’absence de réaction de Brestois qui n’ont même pas été dominés et ont laissé le SCO s’imposer 2-0 sans combattre. C’est inquiétant.
Le paradoxe Ligue 1- Ligue des Champions, ça fait des semaines qu’on nous le sert et 2025 n’a rien changé, du moins, en championnat. 16ème, Angers aborde ce match avec beaucoup d’entrain. C’était attendu et visiblement, le message d’Eric Roy et son staff n’a fait que traverser les oreilles de ses joueurs.
N’Diaye commet un grosse erreur qui permet une récupération haute angevine : Arcus centre pour Lepaul qui prend tout le monde de vitesse (6e).
Brest ne réagit que sporadiquement avec un tir forcé de Sima que Fofana peine à contenir mais Ajorque ne peut reprendre le rebond (22e). Fernandes tente aussi une frappe mais c’est au-dessus (28e).
Avant le repos, Lepaul a une nouvelle opportunité sur un centre d’Ahoulou mais il manque sa reprise (43e). Cependant, dans ces dernières minutes du premier acte, on ressent la fatigue des Angevins suite à leur gros pressing durant la première demi-heure.
Dans les arrêts de jeu du premier acte, il faut d’ailleurs un bon arrêt de Fofana pour empêcher Camara d’égaliser après un service de Fernandes (45+2).
L’entame de seconde période ne laisse pas entrevoir la montée en régime espérée et Brest retombe dans sa léthargie. Léthargie interrompue par les coups de pieds arrêtés de Del Castillo comme celui dilapidé par Ajorque (58e).
Eric Roy tente tous les changements et le fait peut-être trop en sortant Ajorque et Sima, se privant ainsi d’un point de fixation face à une défense très regroupée. Brest se retrouve alors à faire tourner le ballon en vain, sans solution et ce ne sont pas les entrées de Baldé, Salah, Doumbia et Faivre, aussi inutiles les unes que les autres qui vont changer la donne.
On est en droit d’ailleurs de se demander pourquoi Camblan ne dispose pas d’une seule minute de jeu depuis le 31 août quand ceux qui rentrent multiplient les apports insignifiants quand on fait appel à eux.
Finalement, ce match ne tournera jamais et c’est même Angers qui finit par marquer un second but par Niane (90+6). On ne peut pas dire que ce soit mérité pour le SCO mais dans les attitudes, ils ont largement mérité de s’imposer face à des Brestois qui ont livré la pire prestation de leur saison.
L’année 2025 démarre d’une manière très inquiétante et s’il fallait rappeler à certains que le maintien ne serait pas offert cette saison, c’est un rappel qu’on espère salutaire pour remettre le maintien comme sujet central au club.
Jouer au Stade de France, à Rennes, Istanbul ou Moscou, c’est du très secondaire, ce qui compte avant tout, c’est de rester en Ligue 1.
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