Les Brestois n’auront pas réalisé un grand match, le piège trélissacois a bien failli se refermer sur les joueurs d’Eric Roy mais ils avaient une petite étoile au-dessus d’eux dans le Périgord. Malgré l’ouverture du score des locaux, c’est Brest qui s’impose (1-2) et se hisse en huitième de finale.
Beaucoup de changements sur une pelouse très compliquée face à un adversaire qui lutte pour le maintien en N2, le piège était visible de très loin pour les Finistériens et ils ont rien fait pour l’éviter pendant de longues minutes.
Certes la pelouse était haute, bosselée mais les Brestois n’ont pas mis les ingrédients pendant plusieurs minutes. Trélissac a été dans son rôle en restant dans son camp et en jaillissant à la moindre opportunité. A la pause, il y a 0-0 et on se demande si on va voir du football à un moment dans cette rencontre.
A la reprise, Chardonnet doit entrer en jeu, Le Cardinal, rapidement touché au genou, n’a pu reprendre sa place après la pause.
Coudert, lui, est réveillé, heureusement car il doit s’employer pour empêcher Wanduka d’ouvrir la marque grâce à une belle claquette (47e).
La première occasion digne de ce nom est pour Lees-Melou, capitaine ce soir, sa frappe soudaine est captée par Navaux (55e).
Brest a peu d’occasions et les rares possibilités sont souvent gâchées lors de la dernière passe avec notamment Brahimi qui aura raté un nombre considérable de centres et souvent oublié Zogbé dans son couloir.
Le danger se fait plus pressant, mais heureusement, Romil manque le cadre face à Coudert (66e), tout comme Samba, contré, à l’approche du dernier quart d’heure (74e)..
Cependant, sur le corner qui suit, Grain trouve Bisson qui réussit une splendide volée qui ne laisse aucune chance à Coudert (75e). Trélissac mène logiquement au score.
Heureusement, la réaction brestoise est cinglante : Lala obtient un penalty pour une faute proche de l’angle de la surface de réparation (77e). Le défenseur latéral prend ses responsabilités et transforme la sentence malgré le plongeon du gardien qui avait choisi le bon côté (79e).
Les Trélissacois n’ont plus d’énergie. Brest pousse enfin et trouve la récompense dans les derniers instants de la rencontre. Sur un centre de Lala, Mounié tente une reprise mais celle-ci est dévissée et se transforme en passe décisive pour Satriano qui marque d’une tête plongeante (89e) !
Brest s’en sort bien, et ce, même après une ultime frayeur devant les buts de Coudert (90+3). L’essentiel est là en Coupe de France avec la qualification. Le Stade Brestois jouera les 8èmes de finale de la compétition le 7 février.
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