Le Stade Brestois retrouve la L1 à Toulouse, ville où le SB29 a validé sa participation en Ligue des Champions la saison passée lors de la dernière journée de championnat. En cas de revers, ce Stadium de Toulouse, cette année, pourrait être le tombeau des ambitions européennes brestoises. On en saura plus sur la fin de saison brestoise dimanche en fin d’après-midi.
Est-ce qu’on peut être déçu d’une saison quand on s’appelle le Stade Brestois et qu’on se maintient en L1, probablement dans le top 10, qu’on a été en 16ème de finale de la Ligue des Champions et qu’on a été quart de finaliste de la Coupe de France ? Difficile à dire.
A posteriori, on se dira sans doute que l’on avait sans doute pris un peu la « carafe » on osant faire la fine bouche après une trop large défaite pour le dernier match de LDC, un quart de finale de Coupe de France manqué et sept dernières journées dans l’élite sans saveur.
Brest, c’est la lutte, se battre comme un chiffonnier pour soit monter en L1 soit pour y rester. Au-delà, c’est que du bonus. Oui, mais quand on a goûté à la crème du bonus, on a envie d’en avoir une nouvelle part. Surtout, on a vu ce que cette équipe finistérienne a été capable de faire dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Malheureusement, Brest n’aura jamais eu un effectif au complet cette saison et ça risque d’être le cas jusqu’au bout.
Aujourd’hui, la dernière place européenne est la 6eme, occupée par Lyon. Elle est à huit longueurs. La septième, où se situe Lille, est à sept unités. Elle sera européenne si le PSG remporte la Coupe de France. Les deux points perdus contre Reims avant la trêve pèsent lourd mais mais même avec eux, ça reste un écart conséquent à remonter.
C’est donc pour ne pas pas perdre ce petit espoir que Brest va essayer de s’imposer à Toulouse. Si Eric Roy récupère Del Castillo et Baldé, il perd deux joueurs supplémentaires ave les blessures d’Amavi et Martin. Se rajoutent les suspensions de Magnetti et Haïdara avec les blessés longue durée, Locko, Coulibaly et Salah alors que Brendan Chardonnet est au repos pour ses quatre côtes cassées.
Le coach brestois essaiera de croire en sa bonne étoile et le fabuleux souvenir de la saison passée face à un adversaire qui n’a plus battu Brest depuis… douze ans et le but d’un certain Rabiot à le Blé (0-1) en 2013.
Les Toulousains, eux, croyaient à une belle remontée avant d’être stoppés dans leur élan par Strasbourg avant la trêve. Seulement trois points derrière les Ti Zefs, les Toulousains peuvent dépasser les Pirates et ainsi les entraîner dans une fin de saison où il faudra aller chasser la meilleure place possible derrière les Européens en préparant tranquillement une autre saison de L1. Pas infâmant, loin de là, mais loin des lumières connues à l’automne.
Ce dimanche à 15h au Stadium
Arbitre : Hakim Ben El-Hadj
TOULOUSE : Restes – Sidibé, Cresswell, McKenzie – Dönnum, Casseres, Sierro (cap), Suazo – Babicka, King, Gboho. Entraîneur : Carles Martinez Novell
Remplaçants : Haug (g.), Lacombe (g.), Akdag, Kamanzi, Messali, Zajc, Canvot, Saka, Zuliani, Edjouma
BREST : Bizot – Lala, A.N’Diaye, Le Cardinal, Bourgault – E.Fernandes, Lees-Melou, Mah.Camara – M.Baldé, Ajorque, Pereira Lage. Entraîneur : Éric Roy.
Remplaçants : Coudert (g), Jauny (g), Zogbé, Le Guen, H.Makalou, K.Doumbia, Faivre, Del Castillo, S.Diop.
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