Le Stade Brestois est revenu très déçu de Clermont avec un nul et un carton rouge pour Marco Bizot. Ce vendredi, en conférence de presse, Eric Roy a indiqué qu’il avait eu Stéphane Lannoy au téléphone et que, encore une fois, Brest a été victime d’une erreur d’arbitrage.
C’est plutôt bien d’admettre ses erreurs. Cependant, le mal est fait et le penalty qui tombait sous le sens lors du fauchage en règle de Cauffriez sur Magnetti n’a pas été accordé. Derrière Brest a perdu deux points et Bizot, le tribut est lourd pour des Finistériens qui terminaient une semaine exténuante après affronté Nice et le PSG. Néanmoins, on peut se réjouir que le dialogue puisse exister entre les arbitres et les clubs.
D’ailleurs, on se souvient qu’après le revers à Monaco où Brest avait été floué d’un penalty très net sur Le Douaron, Stéphane Lannoy, le directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel, était venu à Brest et avait indiqué à Eric Roy : « qu’on était en attente d’un penalty et que l’arbitre de champ a été moins bien noté sur ce match là par rapport à cette erreur. Il n’a pas reconnu que la VAR aurait dû appeler l’arbitre. Il a dit que l’arbitre était très bien placé, pas gêné, proche de l’action, donc pour lui il attendait que l’arbitre siffle penalty. »
Faute avouée à moitié pardonnée ? Oui, sauf que trois mois après : rebelote et en encore plus flagrant. L’arbitrage de Madame Frappart en Auvergne a marqué les esprits tant les décisions ont presque toutes était prises à rebours du jeu et de l’esprit.
Cette semaine, Eric Roy a discuté avec le patron de l’arbitrage français, Stéphane Lannoy, qui a expliqué qu’il y avait effectivement penalty, le tacle de Caufriez sur Magnetti a même servi d’exercice pour les techniciens de la VAR et le verdict a été sans appel a indiqué Eric Roy : « Tous les techniciens ont indiqué qu’ils auraient appelé l’arbitre pour lui demander de regarder la situation car pour eux c’était un penalty évident » a expliqué l’entraîneur brestois.
Comme l’a rajouté Eric Roy « c’est bien d’admettre ses erreurs », cependant, la facture est bien là pour Brest, qui menait 0-1 quand cette erreur a eu lieu et est donc passé d’un potentiel 0-2 à une égalisation de Clermont qui a marqué dans la foulée du penalty oublié. Pire, en fin de match, l’énervement général a coûté aussi un carton rouge à Marco Bizot.
Certes, le portier néerlandais aurait du garder son sang froid mais la note est salée pour le SB29 qui a perdu un peu plus que deux points sur la pelouse de Gabriel Montpied. Il est urgent de repenser l’utilisation de la VAR qui devait réduire les injustices mais a plutôt tendance à en avoir ajouté de nouvelles à celles qui n’ont pas disparu pour autant. Le chantier est d’envergure.
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