Les progrès du Stade Brestois sont nets en cette seconde partie de saison. Ils rivalisent avec les gros bras de L1. Après avoir ramené le nul du Parc des Princes (2-2), les Ti Zefs n’ont pas cédé le moindre pouce aux Niçois et comme à l’aller, la confrontation Farioli – Roy a débouché sur un 0-0.
Malgré l’absence de des supporters en Route de Quimper, les Brestois comptaient bien dynamiter la solide défense niçoise. Les Brestois ont pressé haut les Aiglons pour essayer de récupérer le ballon rapidement. Avec cette tactique, le revers peut être fatal et ça a bien failli arriver : sur un ballon perdu, Laborde lance Guessand qui sème Brassier mais l’attaquant azuréen choisit l’option personnelle et manque le cadre. Heureusement, car Laborde était seul à attendre le retour de son ballon (9e).
Au fil des minutes, les Niçois semblent progressivement accuser le coup sur le plan physique. Magnetti, malgré la menace de Dante, contrôle de la poitrine et enchaîne avec une frappe que Bulka repousse à l’opposé. Ca revient sur Satriano mais le ballon part un peu haut ce qui fait manquer sa reprise à l’Uruguayen (36e). C’est une énorme occasion manquée et Satriano aurait du faire mieux même si le ballon est compliqué à reprendre. Le jeune attaquant doit encore trouver la mesure entre sa débauche d’énergie (11 duels gagnés ce soir) et la décontraction qu’il doit récupérer devant le but pour ne plus précipiter ses gestes.
A la reprise, les joueurs de Farioli essaient de conserver le ballon mais n’arrivent pas à s’approcher des buts de Bizot. Et comme en première période, à l’usure, c’est Brest qui s’offre les meilleures opportunités comme sur ce centre de Del Castillo où Satriano jaillit bien mais ne parvient pas à cadrer (61e).
La possession a nettement basculé mais l’OGCN est solidement regroupée devant Bulka. Lees-Melou tente une frappe à 20M mais ne trouve pas le cadre (72e) puis Mounié voit sa frappe en pivot maîtrisée par le portier polonais (73e).
L’ultime pression sur un centre de Jonas Martin ne donnera rien (89e). Comme à l’aller Farioli et Roy n’ont pas réussi à se départager au terme d’un match de qualité entre deux formations qui ont prouvé que ce n’était pas un hasard de les retrouver sur le podium. Désormais, les Finistériens assument leur nouveau statut avec aplomb et humilité.
Preuve supplémentaire de la légitimé brestoise, le technicien italien a changé son système pour s’adapter au SB29 en densifiant son milieu de terrain au détriment de son attaque, ce qui avait bien dérouté les Rouges durant les premières minutes de la rencontre. De son côté, Eric Roy peut se féliciter de voir que son groupe a encaissé l’absence de Le Douaron sans trop de peine. Il sera certainement heureux de récupérer Kamory Doumbia pour les prochaines échéances même si ça risque d’être un peu juste pour la Coupe de France face au PSG au Parc des Princes mercredi.
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