Au terme d’un match cohérent, gâché par une fin de première période sanctionnée de deux buts d’un PSG très réaliste, Brest a logiquement obtenu le partage des points au Parc des Princes (2-2) après un second acte dominé de bout en bout.
Brest l’avait promis : jouer comme d’habitude. Les promesses sont tenues d’entrée avec des Brestois haut qui tentent rapidement de chercher Le Douaron sur le côté avec notamment un centre qui ne parvient toutefois pas à atteindre Mounié (3e).
Parti seul depuis le milieu de terrain, Lees Melou perfore la défense parisienne et se présente à l’entrée de la surface et se fait balancer par Asensio sous les yeux de Monsieur Turpin qui arrive à ne pas voir cette énorme faute. L’action se poursuit et il s’en faut de peu pour que le PSG n’ouvre la marque, Bizot renvoyant du pied le tir de Mbappé (9e) !
On pouvait penser que l’action se déroulait pour des prunes et que la VAR allait revenir sur l’erreur manifeste de Monsieur Turpin, mais non. Les Brestois sont naturellement en colère et heureusement que Bizot a été impérial mais comment expliquer encore ce nouvel épisode ridicule de la VAR ?
Dix minutes plus tard, le SB29, qui est toujours bien en place, se montre dangereux : Lala centre pour le Douaron mais sa tête n’est pas cadrée (19e).
Par la suite, après une faute d’Hernandez sur Magnetti, Del Castillo hérite d’un bon coup-franc mais le gaspille avec une tentative trop simple à stopper pour Donnarumma (28e).
Le seul danger parisien de cette partie se nomme Barcola et sur une de ses percussions, Asensio est trouvé. L’Espagnol réussit une volée croisée qui rentre doucement à l’opposé grâce à une trajectoire hors-de-portée de Bizot (38e).
C’est très dur pour Brest car Bizot n’avait quasiment pas été sollicité mais alors que les Finistériens étaient un peu trop haut avec une succession de centres de Lala et Camara, le SB29 commence à se faire déséquilibrer avec un un une-deux Vitinha – Zaïre-Emery qui finit par un tir trop croisé du Portugais (44e).
Une poignée de secondes après, Chardonnet perd un ballon après une montée sur le côté droit, Lala se trouve dans l’axe, la défense est sens dessus dessous : Asensio sert Barcola et alors que Bizot avait repoussé la tentative, Locko, qui était en avance, se fait surprendre par Kolo Muani qui glisse son pied pour donner deux buts d’avance au PSG (45e).
Un score extrêmement sévère pour les Brestois à la pause qui reviennent sur la pelouse du Parc des Princes avec le même état d’esprit qu’à l’entame de la rencontre mais Eric Roy semble avoir recadré certaines choses.
Donnarumma doit s’employer pour maîtriser des tirs de Lees-Melou (51e) et Magnetti (52e). La tension se fait sentir dans les rangs parisiens avec Mbappé qui pète les plombs pour un tirage de maillot de Lala. Les deux sont logiquement avertis (53e).
Les joueurs bretons restent appliqués avec Del Castillo qui trouve Camara. Le milieu brestois reprend d’un tir qui est dévié par le genou de Danilo Pereira qui marque contre-son-camp (55e). C’est heureux dans la forme mais totalement mérité dans le fond.
L’unique occasion parisienne est dilapidée par Mbappé qui expédie un tir dans les nuages, le capitaine parisien avait repris le ballon qui avait échappé à Barcola après un slalom de ce dernier (67e).
Pas de réveil parisien pour autant, les Ti Zefs sont toujours à la manœuvre avec un Lala très présent qui tente une frappe que Donnarumma stoppe encore (74e).
A l’approche des dix dernières minutes, Satriano déborde côté gauche. Il temporise pour attendre ses coéquipiers et délivre son centre entre les jambes de Danilo. Pereira Lage arrive comme une flèche et réussit une superbe talonnade au premier poteau qui surprend le portier italien (80e). Brest égalise et de quelle manière, c’est splendide !
Comme souvent depuis plusieurs mois, Mbappé tente de sauver le match parisien sur un exploit personnel mais Chardonnet est là pour repousser la tentative du Parisien, hors sujet ce soir (87e).
En fin de rencontre, Barcola se fait sévèrement exclure pour deux jaunes. Si le deuxième est indiscutable pour une faute sur Brahimi (90+4), il a été sanctionné pour un choc avec Lees-Melou dont le pied touche légèrement le genou du Parisien sur un dégagement (90+2). Reste à voir si Monsieur Turpin sanctionne cette faute imaginaire ou la réaction d’humeur derrière.
En tout cas, c’est encore un nouveau match manqué par l’arbitrage et la VAR en L1 et c’est trop souvent arrivé cette saison.
Cependant, ce n’est heureusement qu’anecdotique cette fois, le Stade Brestois a livré une excellente prestation et a été récompensé par un partage des points qui parait même peu cher payé compte tenu de la mainmise sur l’ensemble des débats.
Les Ti Zefs n’ont pas fini de nous surprendre cette saison. Les joueurs ne semblent pas avoir de limite, de plafond de verre. Chacune des barrières a été explosée graduellement par ce groupe et dimanche prochain, Brest accueille Nice, deuxième de L1. En cas de victoire, les Brestois dépasseraient les Aiglons pour devenir les dauphins des Parisiens. Et pourquoi pas ?
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